La prison est comme un monstre pour les detenus, devellopez cette idée en vous appuyant sur le dernier jour d'un condamné

C'était son dernier jour de vie et il le savait. Quelques jours avant on lui avait demandé de préparer ses affaires et de déménager dans un autre cellule.
Ce système là il le connaissait par oui-dire car cela faisait une dizaine d'années que la grande pieuvre l'avait attrapé et happé dans ses ventouses. Elle le libérait pour un temps court quelquefois, juste pour prendre l'air et voir un coin de ciel comme pour mieux le faire souffrir de son emprise, de l'espace crasseux et gluant où il vivait désormais. Il savait que le tout dernier moment de sa vie, elle ouvrirait sa
grande gueule et il s'enliserait dans l'encre noir de la mort. Il avait envie de vivre pourtant, mais rien n'arrêterait la bête. Ses cauchemars et ses cris rien n'y ferait.
Il était devenu une bête contre une autre mais la différence c'est qu'il savait que c'est elle qui gagnerait. Il faisait défiler sa vie et restait de longs moments prostré,
sa vie était liée au monstre qui l'attendait et satisfaire son appétit.